Départ à 8h15. Il fait froid et je mets donc le pancho pour toute la matinée, le ciel est menaçant.
Sur le parcours, je croise Renée qui fait quelques kms avec moi.
Nous nous arrêtons prendre un café, discuter et nos chemins se séparent. Elle fait encore 2 à 3 étapes et rejoindra son fils.
Je continue seul, et rencontre Hermitiane qui m'explique qu'elle a logé Jean-Christophe Rufin. Il a écrit "immortelle randonnée", chemin de St jacques. Elle se laisse photographiée.
Hermitiane |
La parcours alterne entre chemins et route, mais maintenant plus de chemins.
Je m'arrête à midi dans un petit village nommé Borrès.
Un italien arrive et nous essayons de nous comprendre, (le brassage des langues européennes)
Il m'explique qu'il existe 2 chemins et qui évite Pola de Allande, mais ça grimpe.
Camino de Los Hospitales |
La réflexion est vite faite, nous partons tous les deux.
Roger, un peu fatigué le visage ! |
Photo obligatoire. C'est un peu venté, mais paysages magnifiques. Je ne regrette pas du tout ce chemin.
Les pentes sont intenses, les pieds roulent sur les cailloux. Je vais jusqu'à 1220 m d'altitude.
Et oui ! 1220 m preuve à l'appui |
Nous sommes toujours sur le bon chemin, et nous voyons de loin les flèches.
A la dernière montée, je n'ai plus l'italien derrière moi, je m'inquiète un peu. Je ralentis, j'attends 1/4 d'heure environ toujours personne, donc je décide de faire 1/2 tour. Au bout d'un kilomètre environ, j'aperçois au loin un point bleu (la cape), voilà mon pèlerin. Je suis soulagé car il n'y a pas grand monde sur les chemins, et nous pouvons faire une chute ou se blesser. Donc, tout est ok je reprends la route.
Les abris pour pèlerins ne sont plus entretenus, mais la pause est possible.
Bien sûr, les pentes et descentes sont importantes, et les bâtons sont sollicités. En pleine montée, j'abime un bâton et la descente le termine, en deux morceaux !!
Je fais une réparation de fortune, dans un village par du scotch. J'aviserais ce soir.
Les paysages sont grandioses, je suis vraiment ravi d'avoir fait cette étape.
J'arrive à Berducedo vers les 18 heures, mais ne choisis pas l'auberge municipale, une autre propose le repas le soir. C'est mieux.
J'ai fait 44,700 kms.
Vraiment de très beaux paysages qui font oublier la fatigue.c'est la récompense 😉
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